A propos : SURPRIS et ETONNE sont-ils synonymes ? Vous trouverez (difficilement) la réponse dans un hôtel de Bagnère dans la bouche d’un écrivain célèbre et … cocu. Continuons notre pieuse progression par un chapelet de cols : Peyresourde, Aspin et le Tourmalet où, dit la légende, seuls les vélos ne crachent pas leurs boyaux.
Les Boxers sont encore froids lorsqu’on béquille à la Basilique Saint Just de Valcabrère. Ceux qui ne redoutent pas un détour par le purgatoire peuvent m’accompagner sur un itinéraire bis ; par l’étroit Col du Portillon pour ensuite prendre Luchon à revers.
Réunion au sommet … où il faudra se partager entre - le gîte petit musée improvisé de la vie en montagne et ses nombreuses photos d’Eddy Merckx ou - tel Ducat’ défendre son sac de réservoir contre l’appétit des Pottocks en liberté.
Avant Gavarnie, les accros d’émotions fortes peuvent encore s’en donner à cœur joie, pouce scotché au klaxon, à l’assaut du Cirque de Troumousse. Gare aux pierres et aux cailloux farceurs. En alternative, aller-retour à Gavarnie. C’est pas triste non plus. En 2003, le Duc’ et moi y avons gravé un de nos plus grands souvenirs motocyclistes. Les Hollandais en Volvo kitée aux rétroviseurs d’ailes et caravane se souviennent encore de MAH.298 et MGV.281 Bon on se retrouve tous à Cauterets ; c’est mon secret espoir. Vestiges nostalgiques d’une époque révolue, les façades délabrées et les balcons rouillés des hôtels sont les témoins impuissants de la Belle Epoque. Seules subsistent les coulisses de cette splendeur, apanage d’une clientèle raffinée. (J’ai cru que je terminerais jamais) Une photo de la mob’ s’impose devant la gare, où vous croiserez peut-être John Wayne, les Dalton, Victor Hugo ou Scarlett O’Hara. La gare : Ma sublime marraine est un des fantasmes du Spit’ Qui suis-je ? Filez-vite dégringoler une 1664 à une terrasse et posez cette question au serveur. Il la connaît.
